Chat de Birmanie

Comme beaucoup de chats de race orientale, le Burmese est extrêmement intelligent et très lié aux humains. En outre, il est joueur et curieux. Le Burmese a absolument besoin de l’attention de ses maîtres avec lesquels il a de longues conversations.

Les Burmese sont des chats faciles à soigner et extrêmement faciles à vivre s’ils sont suffisamment occupés. Du fait de leur agilité, il leur faut des possibilités de se cacher et de grimper ainsi que des jouets et des objets à gratter en grand nombre. Pleins d’énergie, ils ne peuvent vivre en appartement que sous conditions. L’idéal est qu’ils disposent au moins d’un balcon sécurisé, ou d’un jardin.

Bien que le Burmese développe une étroite relation avec son cercle d’humains, il est déconseillé de n’en détenir qu’un seul. Ce chat apprécie la compagnie d’un congénère calme avec lequel il pourra exercer sa tendance à la domination. Si vous travaillez à l’extérieur et si vous devez laisser votre chat seul longtemps, il est indispensable que vous lui procuriez un partenaire chat.

Pour des raisons climatiques, le poil du Burmese est soyeux et léger, avec peu de sous-poil. Idéalement, il est uni. Les jeunes chats présentent souvent une coloration tigrée (tabby) discrète. Le masque peut être un peu plus sombre.

L’échelle officielle des couleurs pour le Burmese comporte dix nuances : Outre le bleu, le seal, le chocolat, le rouge et leurs dilutions crème et lilas, il existe les variantes bicolores seal-tortie, lilas-tortie, bleu-tortie et chocolat-tortie. La désignation « tortie » (écaille de tortue) concerne les chats tricolores qui, outre la couleur de fond, présentent les variantes tortie mentionnées.

D’autres pays ou régions d’élevage comme la Nouvelle-Zélande reconnaissent en outre les robes tigrées et des couleurs comme caramel, abricot ou nuances d’argent.

Le chat Burmese est originaire de l’ex-Birmanie, aujourd’hui Myanmar. Il appartenait aux 16 races de chats de temple qu’entretenaient les moines bouddhistes. Son nom en thaïlandais – Maeo Thong Daeng – signifie chat cuivré. En 1930, un médecin de la US Navy aurait rapporté en Amérique le premier chat Burmese. Les scientifiques et les généticiens découvrirent que Wong Mau, qui ressemblait à un siamois marron clair, appartenait à une race à part entière. Wong Mau fut croisé avec Tai Mau, un chat Siamois à la robe seal point. Un nouveau croisement avec le fils de Wong Mau donna une portée de chats marron clair qui sont considérés comme les parents de souche de la variété moderne de cette race de chat.

Bien que non prouvé scientifiquement, on prête au bel oriental une espérance de vie particulièrement longue, entre 12 et 18 ans. Certains font même état d’un âge moyen de 18 ans. Quoiqu’il en soit, si vous choisissez un Burmese, considérez que vous devrez vous en occuper très longtemps. Votre doux et affectueux compagnon vous en remerciera par beaucoup de tendresse et d’attention. Avant d’acheter un chaton, veillez à ce qu’il provienne d’un éleveur reconnu et qu’il soit bien socialisé.