Singapura : une petite beauté au caractère doux

Ce petit chat oriental est curieux et très sympathique. Si vous optez pour un Singapura, sachez qu’il a généralement besoin d’une période d’acclimatation un peu longue car il se montre timide et prudent de prime abord. Dès qu’il constate que vous ne représentez pas un danger, il devient rapidement votre ami et vous suit pas à pas en bavardant. Le Singapura est un chat câlin, mais aussi un explorateur qui adore jouer. Il apprécie la compagnie de ses congénères, des humains et de leurs enfants. En raison de sa petitesse, il convient toutefois que le foyer qui l’accueille ne comprenne pas d’enfants âgés de moins de six ans.

Ce charmant chat est vraiment facile à soigner. Avant de le faire vacciner, il convient de s’assurer que le système immunitaire de l’animal soit intact car, du fait de sa rareté, le Singapura présente un facteur élevé de consanguinité. Ce bel animal exotique est un compagnon agréable si son intelligence et son besoin de jouer sont satisfaits. La compagnie de congénères est d’une très grande importance pour lui ; c’est pourquoi il ne doit pas être le seul chat de la maison. Il prendra volontiers l’air sur un balcon ou dans un jardin à condition que ceux-ci soient bien sécurisés. Si vous vous occupez beaucoup de votre nouveau colocataire et si vous jouez longuement avec lui, il vous en remerciera en vous restant fidèle à vie.

Le poil soyeux de cette beauté orientale est court, fin et brillant. Le Singapura est un chat colour point : Il est essentiellement vert clair avec une coloration plus foncée uniquement à l’extrémité des oreilles, des pattes, sur la tête, les jambes et la queue. Il y a une seule couleur autorisée pour l’élevage : Sépia Agouti. Sa robe est « tiquetée », avec un poil qui comporte plusieurs bandes ou anneaux et qui lui confère un brillant particulièrement soyeux. Cet agile animal exotique atteint sa couleur de robe définitive au bout de deux à trois ans.

L’origine de la race n’est pas parfaitement connue. On a d’abord pensé que les chats qui vivaient dans les tuyaux d’eaux usées à Singapour seraient la forme naturelle du Singapura. Un couple d’Américains aurait rapporté un de ces chats en 1975 en Amérique où ils en auraient commencé l’élevage. Plus tard, on émit l’hypothèse que cette race était le résultat d’un élevage ciblé qui aurait initialement impliqué des chats sauvages également de Singapour. Cet animal oriental doit bien son aspect actuel à un croisement raisonné de chats Abyssins et Burmese. Le premier Singapura est arrivé en Allemagne en 1987 via la Belgique.

Par rapport aux autres races de chat, la plus petite race du monde a une faible espérance de vie, de l’ordre de douze ans.