Maladies des chats - quand le tigre de salon ne va pas bien
05.05.2023 - Temps de lecture: 3 minutes
Chaque propriétaire d’animal, qu’il s’agisse d’un chat, d’un chien ou d’un poisson rouge - constatera rapidement, quand son petit protégé est malade. Quand on interagit tous les jours avec les animaux et qu’on entretient une relation pleine d’amour, on remarque les plus infimes changements de comportement. Si d’autres changements surviennent, comme un pelage terne ou un refus de s’alimenter, ce sont sans doute les signes précurseurs d’une maladie. Malheureusement, de nombreux animaux ont un certain talent pour cacher leur indisposition pendant longtemps - un reliquat du temps d’avant leur domestication, qui permettait de se protéger des prédateurs ou des rivaux. Observez votre chat avec attention afin que même les petits signaux ne vous échappent pas.
Comment puis-je savoir que mon chat est malade ?
De nombreux symptômes de mal-être se reconnaissent déjà par l’observation et une inspection de surface du corps. Au quotidien, vous avez aussi la possibilité de vérifier si le chat est en bonne santé. Quand vous le caressez ou lui faites un câlin, vous pouvez tâter son corps discrètement pour chercher des gonflements, des abcès et des pellicules ainsi que des ectoparasites et constater si les membres sont enflés ou sensibles à la pression. Les conjonctives, les gencives et les babines doivent être roses. Des signes très visibles d’une maladie sont aussi un pelage opaque et hirsute, un écoulement au niveau des yeux et des yeux collés. Les troubles de l’équilibre ou un changement de tempérament comme une agressivité soudaine ou une affection débordante doivent éveiller votre méfiance. Des modifications claires dans la consommation de nourriture ou d’eau sont également douteuses : Si le chat boit beaucoup plus que d’habitude, boude la nourriture ou, au contraire, montre un appétit décuplé et maigrit tout de même à vue d’œil, c’est un signal d’alarme. Faites attention aux changements dans les odeurs et aux odeurs potentiellement désagréables que le chat répand. En cas de perte de poids malgré un appétit croissant, vous devriez également consulter un vétérinaire.
Le chat chez le vétérinaire
Les chats sont des patients particuliers. Il n’est pas facile de les motiver à se rendre chez le vétérinaire ou à coopérer lors du traitement ou de la prise de médicament. De plus, toute forme de coercition est une source de stress pour un animal déjà malade ou souffrant. Soyez prévoyant : Habituez votre tigre de salon, si possible dès son plus jeune âge ou par le jeu, à se laisser toucher sur toutes les parties du corps. La caisse de transport ne doit pas non plus forcément être associé par le chat à une visite chez le vétérinaire. Incluez la caisse dans les jeux ou cachez parfois une friandise appétissante à l’intérieur. Les examens de prévention réguliers chez le vétérinaire servent aussi, même sans maladie aigüe, à maintenir le chat en bonne santé et à limiter les séquelles liées aux maladies : Après l’immunisation de base, il faut programmer un check-up chaque année. Avec les chats de plus de huit ans, il est conseillé de prendre rendez-vous tous les six mois.
Protection contre les parasites et vaccins chez les chats : La prévoyance est la clé !
Pour les maladies telles que le diabète ou les allergies, vous pouvez intervenir préventivement en tant que maître en contrôlant son alimentation.
Ici, la prévention médicale protège votre chat :
- La prophylaxie des parasites comprend ce qu’on appelle les vermifuges sous forme de comprimés ou de pâtes à appliquer aux chats. La fréquence d’application dépend de la préparation en question, une vermifugation régulière est conseillée avant tout pour les chats d’extérieur. Mais les chats d’intérieur ne sont pas à l’abri des attaques de vers : Les chaussures des humains peuvent par exemple ramener des œufs de vers dans la maison.
- Les ectoparasites comme les puces et les poux du pelage du chat peuvent être éloignés avec des répulsifs. Il faut vérifier régulièrement si les chats d’extérieur n’ont pas de tiques.
- Il existe des vaccins contre la plupart des maladies infectieuses courantes chez les chats. L’important est qu’une immunisation de base soit déjà effectuée quand le chat est encore chaton. Celle-ci comporte des vaccins avec une préparation combinée, et contre la rage si besoin, administrés à la huitième, douzième et seizième semaine de vie ainsi qu’à l’âge de quinze mois.
- Ensuite, on effectue des vaccins de rappel selon un plan de vaccination précis. Avec ces vaccins, vous apporterez à votre tigre de salon une protection très fiable contre des maladies qui seraient fatales autrement, comme la parvovirose ou le sida des chats. L’important est qu’une vermifugation réussie ait lieu avant une vaccination, pour ne pas contrer l’efficacité du vaccin. En tant que propriétaire de chat, vous devez toujours garder à l’esprit qu’une maladie infectieuse peut amener avec elle de nombreuses comorbidités qui peuvent entrainer des frais de vétérinaire considérables.